Je me poserai toujours cette question: qu’ai-je fait pour qu’on ne veuille plus de moi? Les citations, les proverbes, les motivations spirituelles me disent tout et en général : ce n’est pas toi, c’est leur perte. Tu es toi. Tu es magnifique... Bla-bla-bla.
N’empêche que ceci revient à ce pernicieux questionnement qui toujours et sans cesse m’interroge sur les choix de mon être amoureux [foncièrement, cet être doit avoir un sérieux manque de jugement flagrant]. Choix »judicieux », choix »logiques », choix »passionnels ». Ah des choix brisant sans hésitation cette sensibilité qui alimente mon ♥ à leur convenance. Le nous si haut proclamé est devenu »un chacun pour soi ». Ma sensibilité prend une débandade jamais soupçonnée. Et comment aurait-elle pu autrement?
Cette sensibilité qui ne connaît pas la haine. Cette sensibilité qui ne voit pas la malice. Cette sensibilité qui croit sans attendre, sans preuve. Elle se contente de vivre chaque instant comme si cela était le dernier moment.
Mais bon. Le résultat est le même : c’est une sensibilité qui aime sans limites. Jamais je ne cesserais de me poser cette question. Hum. Peut-être est-il mieux de ne pas connaître la réponse puisqu’elle ne m’appartient pas. La vie étant ainsi faite. Si seulement ces choix pouvaient s’exprimer…
Ce que j’en sais c’est que je ne suis pas celle qui leur faut, mais celle qui me faut | KD